Date de publication: 26/01/2018

Un écureuil pour pallier sa détresse émotionnelle

26 janvier 2018 — Ryan Boylan vit avec un écureuil nommé Brutis depuis septembre 2017. L’homme de 40 ans réside dans une copropriété, en Floride, où il y a acheté un condo. Son syndicat l’a récemment sommé de se départir de son animal, car les animaux exotiques sont interdits dans l’immeuble.

Ce copropriétaire ne voudrait pour rien au monde s’en défaire, car lui et son écureuil sont devenus inséparables. Dans l'espoir qu’un tel scénario ne se produise pas, il s’est adressé à l’Office of Human Rights (OHR), aux États-Unis. Il plaide que son médecin lui a prescrit d’avoir un animal de compagnie, après avoir subi un choc post-traumatique, en 2004, à la suite d’un accident de la route.

Animal sauvage

« S’il s’agissait d’un hamster que votre petit-fils pouvait glisser sous son lit, tout le monde trouverait cela correct. Mais là, on parle d’un écureuil. Il s’agit d’un animal sauvage! », laisse entendre Sherry Arfa, une ex-administratrice de la copropriété.

Plusieurs juristes se demandent de quel côté penchera l’OHR. Est-ce qu’avec un chien ou un chat, Ryan Boylan pourrait combler sa détresse émotionnelle? Son syndicat se demande, par ailleurs, pourquoi ce besoin d’avoir un animal ne s’est-il manifesté que 13 ans plus tard? Par ailleurs, si cet écureuil représente un danger pour d’autres copropriétaires qui vivent dans l’immeuble, est-ce que l’on pourrait l’interdire dans les parties communes?

Qu’en est-il au Québec?

Au Québec, si la déclaration de copropriété stipule que les animaux exotiques sont interdits dans l’immeuble, il revient à l’acheteur d’en prendre bonne note. Advenant qu’il ne respecte pas cette règle, il se verrait fort probablement forcé de se départir de son animal, advenant qu’il ne soit pas conforme aux règles en vigueur. Mais dans le cas où la déclaration de copropriété est muette à ce sujet, il faudrait alors la modifier, au besoin, et possiblement obtenir un vote à l’unanimité lors d’une assemblée de copropriétaires.

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Montréal, 26 janvier 2018
Source: Channel 8