25 février - Le débat sur la fumée secondaire générée par les fumeurs fait rage au Québec. Depuis quelque temps, ce sujet controversé a augmenté en intensité, spécialement dans les immeubles en copropriété, où deux types d’occupants doivent bien souvent cohabiter : ceux qui revendiquent le droit de fumer dans leur appartement, et les non-fumeurs, aux prises avec une fumée secondaire parfois omniprésente chez eux.
Préoccupés par la fumée
Le phénomène inquiète un nombre croissant d’individus non fumeurs, qui sont préoccupés par les répercussions négatives que pourrait entraîner cette fumée sur leur santé. En copropriété, elle peut être transportée dans les appartements mitoyens à partir des canalisations électriques et de plomberie.
La fumée secondaire se fraie également d’autres chemins dans un immeuble, notamment par les portes et les fenêtres ouvertes, les crevasses, les brèches dans les murs ainsi que dans les planchers et les plafonds. Pour Yves Joli-Coeur, secrétaire général du RGCQ, "les systèmes qui font circuler l’air dans un bâtiment doivent performer selon des normes acceptables. »
Afin d’éradiquer les émanations de fumée secondaire à l’intérieur d’un bâtiment, tous les copropriétaires doivent être mis à contribution. Contrairement à ce que peuvent croire plusieurs administrateurs d’une copropriété, il se trouve des éléments rattachés aux parties communes dans chaque partie privative, par exemple certains murs qui pourraient mal performer, et ainsi laisser entrer de la fumée secondaire dans un appartement voisin.
Le débat est lancé
Verra-t-on, un jour, des copropriétés destinées aux non-fumeurs? Pour savoir plus sur cette question, un article publié sur une page fera le tour de la question dans le prochain magazine Condoliaison, qui sera accessible sur le portail du RGCQ au début du mois d'avril.
Montréal 25 février 2015