12 septembre 2016 — La Garantie de construction résidentielle (GCR) a officiellement inauguré ses bureaux de Trois-Rivières, en ce lundi 12 septembre. Les nouvelles installations ont pris forme dans une ville où un scandale sans précédent a sévi, il y a quelques années, soit celui de la pyrrhotite, qui a hypothéqué des centaines de maisons et de condos.
Cet aménagement à Trois-Rivières était dans les cartons depuis un certain temps déjà. Les bureaux dont il est question ont été créés après ceux de la GCR, à Montréal, qui est officiellement devenue (le 1er janvier 2015) l’unique plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs. La GCR a remplacé les anciens plans qu’étaient la Garantie des maisons neuves (GMN) de l’APCHQ, Abritat et Qualité Habitation, qui ont tous trois été placés sous administration provisoire.
Trois-Rivières a une valeur hautement symbolique dans ce dossier, car la Mauricie a été victime d’une crise majeure dans le domaine de la construction résidentielle. La pire, en fait, depuis la création du Plan de garantie des maisons neuves (en 1999), reconnaît la GCR. Pour son PDG, Daniel Laplante, « L’ampleur de ce malheureux épisode dépasse l’entendement, au point que les qualificatifs nous manquent. »
L'inauguration de ces bureaux, précisément en septembre, n’est pas le fruit du hasard. Elle concorde avec l’adoption du Programme d’inspection 2017 de la GCR, ainsi que son Plan stratégique 2016-19. « La GCR est plus qu’une garantie qui offre des dédommagements, des réparations ou une prise en charge des travaux. Elle se veut, d’abord et avant tout, un outil de prévention efficace. Nous souhaitons prévenir des événements comme celui qu’a vécu la Mauricie, en misant sur un programme d’inspection rigoureux, axé sur l’amélioration de la qualité de construction résidentielle au Québec », d’insister Daniel Laplante.
La GCR rappelle que depuis sa création, elle a mis sur pied une équipe « d’inspecteurs chevronnés », membres d’un ordre professionnel, qui sillonne le territoire québécois afin d’évaluer la qualité technique des constructions résidentielles. Ses bureaux de Trois-Rivières comptent une dizaine d’employés, qui sont majoritairement des inspecteurs en bâtiment.
Montréal, 12 septembre 2016