4 avril 2024 — Les piscines publiques et privées sont tributaires d’une bonne chimie pour fonctionner adéquatement. Ainsi, elles demeurent salubres pour ceux qui s’y baignent. Leur principal désinfectant est le chlore. Ce produit a fait l’objet de moult critiques ces dernières années, notamment parce qu’il serait cancérigène, ce qui est faux lorsqu’il est bien dosé.
Les plaintes sont fréquentes, en copropriété, au regard des concentrations excessives de chlore. Que ce soit dans une piscine ou une baignoire à remous (bain-tourbillon). Il en résulte un déséquilibre chimique (dans l'eau) qui rend ce produit extrêmement agressif, au point non seulement d’irriter la peau et les yeux, mais aussi d’user prématurément les maillots de bain. Pourtant, lorsqu'utilisé conformément aux normes, le chlore est efficace et n’incommode personne. Pour qu’il en soit ainsi, procéder à son analyse régulière, tout autant qu’évaluer le pH, l’alcalinité et la température de l’eau est essentiel.
Peu connue des syndicats de copropriétaires
Malheureusement, cette routine n’est pas connue de tous les syndicats de copropriétaires. La raison est simple : plusieurs administrateurs de copropriété sont bien souvent bénévoles. Ils ne maîtrisent habituellement pas les connaissances requises pour assumer cette lourde responsabilité. Cela est d’autant plus vrai en ce qui a trait aux installations aquatiques.
Lorsqu’une copropriété se retrouve entre les mains de personnes néophytes, qui doivent administrer un actif immobilier (incluant ses équipements) évalué à plusieurs millions de dollars, les conséquences pourraient être coûteuses. Cela dit, tous doivent savoir qu’en vertu de l’article 1039 du Code civil du Québec, un syndicat de copropriétaires a un devoir de conservation de l’immeuble dont il a la charge. Il doit également veiller à son entretien et à l'administration des parties communes. Ses administrateurs doivent donc agir avec prudence et diligence.
Éviter de nager en eaux troubles
Odyssée Aquatique a justement comme mission de stabiliser la chimie des eaux destinées à la baignade. L’idée consiste à tuer les bactéries qui s’y trouvent, sans pour autant agresser ses utilisateurs et endommager les éléments mécaniques dont sont constituées une piscine ou une baignoire à remous. Cette tâche est néanmoins complexe. Il faut avoir l’expertise appropriée pour nager dans ces eaux, c’est le cas de le dire! Les spécialistes avisées qui pourront se référer à un chimiste, au besoin, sauront calculer le dosage adéquat pour que la chimie d'une eau soit à point.
La réglementation concernant cette chimie est très précise. D'ailleurs, les piscines municipales en respectent les paramètres à la lettre. Le taux de chlore ne doit pas y excéder deux parties par millions (ppm) ni être inférieur à 0.8. Pour y parvenir, des échantillons d’eau doivent être prélevés tous les trois heures. Si nécessaire, les personnes responsables seront chargées de rétablir l’équilibre brisé.
Attention à l'approche du « faites-le vous-mêmes »
Les syndicats qui font affaire avec nous sont conscients des complexités propres aux installations aquatiques. Ils savent que leur entretien n’est pas un luxe, mais une nécessité. Cela dit, en règle générale, leurs connaissances en ce de domaine s’arrêtent là. Raison pour laquelle un syndicat ne devrait pas procéder à cette maintenance lui-même, sans en avoir les qualifications, car cela pourrait donner des résultats hasardeux.
Un entretien approximatif entraînera, très certainement, une usure prématurée des composantes d’une piscine. Le coût à débourser pour la réparer ou la remplacer risque d’être prohibitif. Or, une eau dont la chimie n’est pas à point figure au premier chef des dommages occasionnés aux installations aquatiques. À titre d’exemple, plusieurs syndicats de copropriétaires sont dotés d’un déshumidificateur pour leur piscine. Cette machine, qui coûte plusieurs centaines de milliers de dollars, récupère l’humidité qui se trouve dans l’air environnant de ladite piscine. Cette humidité est réutilisée pour chauffer son enceinte l’hiver, et la climatiser l’été, mais aussi pour maintenir l’eau à une température stable. Toutefois, si le plan d'eau est débalancé chimiquement parlant, le déshumidificateur pourrait subir des dommages sérieux.
Le sel : mythes et réalités
Certains baigneurs croient davantage aux vertus du sel dans une piscine. Ils s’imaginent que cette substance remplace merveilleusement bien le chlore, en raison d’une sensation de douceur sur la peau à son contact, et d’une impression de flottement dans la partie profonde. Pourtant, s’il y a du sel dans une piscine, il y a forcément du chlore aussi. Et contrairement à ce que ces mêmes baigneurs pourraient penser, le sel n’agit pas comme un désinfectant. C’est le chlore qui s’en charge.
Les plans d’eau équipés d’un système de traitement au sel requièrent l’usage de contrôleurs, qui sont logés au sein des composantes destinées à la filtration. Ces contrôleurs injectent, électroniquement et moyennant une programmation, les doses de désinfectants (chlore) requises dans une piscine. Pour sa part, une cellule électrique, qui se trouve dans le retour d’eau, distribue les quantités de sel nécessaires. Elle produit du chlore par le fait même. En somme, l’impression d’une eau saline et d’une douceur inégalée n’est, en fait, que le résultat d’un équilibre chimique parfait. Et au sein duquel le chlore joue un rôle primordial.
Daniel Delorme
Président-directeur général
Odyssée Aquatique
Pour en savoir plus sur nos produits et services, communiquez avec nous :
Odyssée Aquatique
2599 Boulevard Le Corbusier
Laval, Québec
H7S 2E8
Tél. : 450-680-1698
Les chroniques expriment l’opinion personnelle de leurs auteurs et n’engagent absolument pas la responsabilité de l’éditeur du site, CondoLegal.com Inc. Le contenu et les avis émis dans une chronique n’engagent que leur auteur.