Date de publication: 04/10/2010

L'enfer du bruit en copropriété

coproprietaire-syndicat-182.jpg4 octobre - L’Observatoire Loiselet et Daigremont du bien-être dans les immeubles, une société qui est établie en France, dévoilait, récemment, les résultats d’un sondage réalisé auprès de résidants vivant en appartement dans ce pays. Essentiellement, l’enquête fait état d’un bien être plus élevé chez les propriétaires que les locataires d’unités (94% contre 82%). Les personnes interrogées ont par ailleurs affirmé, dans une proportion de 43%, être irritées par le bruit et le comportement désinvolte du voisinage.

« On choisit ses amis, mais rarement ses voisins. En copropriété, cette proximité peut rapidement tourner au cauchemar avec l’entourage », précise un article mis en ligne sur directgestion.com. Plusieurs réglementations ont été mises en place ces dernières années, en Île de France, pour mesurer l’impact des nuisances sonores sur la santé et l’hygiène individuelle. « Les coûts directs et indirects pour la collectivité (stress de réaction, troubles du sommeil, surconsommation de médicaments, pertes d’audition et aggravation d’états dépressifs) sont élevés », ajoute le texte.

Le phénomène du bruit est une réalité tout aussi cinglante dans les copropriétés québécoises. Selon le Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ), « vivre en copropriété n’est pas toujours une vie d’hôtel, ni un havre de paix absolu. Le bruit provenant des unités voisines figurent parmi les principales causes de différents entre copropriétaires ». Il entraîne d’ailleurs plusieurs recours devant les tribunaux.

Par ailleurs, la définition d’insonorisation « supérieure » utilisée par un constructeur est difficilement quantifiable juridiquement parlant. À plus forte raison si des  occupants sont déçus du niveau d’insonorisation promis, et qu’ils recourent au tribunal pour faire valoir leurs droits. En ce sens, « le confort acoustique est un concept flou qui ne se précise que lorsqu’on en est insatisfait », conclut pour sa part la Société canadienne d’hypothèque et de logements (SCHL).

Source: directgestion.com

Montréal, le 4 octobre 2010