29 juin 2016 — Un premier sondage panquébécois sur les frais de copropriété d'unités divises vient tout juste d’être dévoilé. Produit par la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), il a comparé ce qu’il en coûte (en frais de condo) aux copropriétaires des différentes Régions métropolitaines de recensement (RMR). L’enquête a compilé les transactions immobilières recensées sur le système Centris, du 1er mai 2015 au 30 avril 2016.
Des renseignements complémentaires ont été ajoutés dans certaines régions. Ceux-ci ont été puisés dans le sondage sur les fonds de prévoyance des copropriétés au Québec, qui a été mené conjointement en septembre 2015 par la FCIQ, le RGCQ et l’APCHQ.
Sans trop de surprises, ce sondage révèle que la RMR de Montréal affiche les frais de copropriété les plus élevés. Les copropriétaires y paient en moyenne 198 $ par mois. La facture grimpe à 234 $ sur l’île de Montréal. Quant aux autres régions comprises dans la RMR de Montréal, le prix mensuel varie entre 124 $ et 167 $.
« Les RMR de Gatineau, de Québec et de Sherbrooke affichent pour leur part des frais de copropriété mensuels moyens qui atteignent, respectivement, 195 $, 176 $ et 152 $. Par ailleurs, les RMR de Trois-Rivières et de Saguenay sont plus abordables, avec 117 $ et 101 $ par mois respectivement », précise la FCIQ.
Parmi d’autres données qu'a révélé ce sondage, la FCIQ a constaté que les frais de copropriété sont très variables selon le type d’immeuble étudié. En plus d’être mieux insonorisés, les grands édifices en béton comprenant quatre étages et plus offrent, généralement, un plus vaste éventail de services que les petits bâtiments en bois (généralement de moins de quatre étages). Ces immeubles sont bien souvent équipés d’une piscine, d’une terrasse commune, d’un centre de conditionnement physique, d’ascenseurs et de stationnements intérieurs, pour ne nommer que ces commodités.
En conclusion, précise la FCIQ, les frais de copropriété doivent refléter l'état d’un immeuble, et correspondre au coût des travaux qui y sont prévus à moyen et long terme. D'ailleurs, cet organisme n’a pas manqué de souligner les résultats préoccupants obtenus lors du sondage sur le fonds de prévoyance en copropriété.
À titre d’exemple, quelque 49 % des syndicats de copropriétaires interrogés ont affirmé ne disposer d’aucun outil de planification, afin d’évaluer les sommes à verser dans ce fonds. En outre, 67 % d'entre eux ont avoué que le solde de leur fonds de prévoyance était inférieur à 1 % de la valeur assurable de l’immeuble.
La FCIQ encourage « une saine gestion et un financement adéquat des copropriétés, pour que ces dernières puissent demeurer en bonne santé financière. Elle rappelle, néanmoins, que les frais de condo présentés dans cette étude sont le « reflet actuel du marché, mais ne représentent pas nécessairement les sommes requises pour satisfaire les besoins en fonds de prévoyance ».
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Montréal, 29 août 2016