17 juin 2016 — Un sondage réalisé par la firme Léger pour le compte de Réno-Assistance révèle, essentiellement, que 55 % des Québécois interrogés n’ont pas confiance aux entrepreneurs en rénovation dans cette province.
Cette proportion monte à près des deux tiers lorsque l’on ne pose cette question qu’aux hommes. Si les femmes sont plus confiantes à l’égard des entrepreneurs en construction, seulement 1 % d’entre elles disent avoir « très confiance » en eux, contre 0 % chez les hommes.
Parmi ceux qui ont vécu ou qui connaissent quelqu’un qui a éprouvé des difficultés avec un entrepreneur en rénovation, 83 % des sondés ont argué comme raison principale un travail bâclé qui a dû être recommencé. Le second motif expliquant cette piètre réputation concerne des travaux qui se sont éternisés (45 %), alors que 14 % d’entre eux ont évoqué un chantier abandonné par l’entrepreneur.
Les résultats du sondage démontrent, par ailleurs, que la réputation de l’industrie de la construction et de la rénovation figure au dernier rang, si on la compare à celle de l’industrie automobile, des banques et des firmes spécialisées en télécommunications. Seulement 3 % des répondants ont dit avoir davantage confiance en cette industrie qu’aux trois autres secteurs précités. À Montréal, ce taux est nul. Un tel degré de suspicion se voit exacerbée par des méthodes parfois discutables, par exemple la perception « d’extras faramineux » et des « dépôts subtilisés ».
Autre perception négative : 70 % des personnes questionnées ont dit ne pas se sentir en confiance quand vient le temps d’embaucher un entrepreneur en rénovation. Raison : l’industrie n’est pas assez encadrée pour assurer leur protection. Ce sondage vient rappeler l'importance, pour tout syndicat de copropriétaires, de bien choisir son entrepreneur en construction ou en rénovation. Il met également en perspective un vaste exercice de consultation qui a récemment été mené par la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).
Rappelons que cette enquête a été réalisée en ligne auprès de 485 Québécois, entre les 25 et 27 mai dernier. Tous étaient âgés de 25 ans et plus et disposaient d’un revenu familial brut de 60 000 $ et plus. Rappelons que Réno-Assistance aide les consommateurs à trouver des entrepreneurs en rénovation qualifiés, fiables et qui percevront le juste prix pour les services rendus.
Montréal, 17 juin 2016