Usage excessif du droit de vote par certains copropriétaires. L’abus de majorité suppose que la décision prise par des copropriétaires (détenant la majorité des voix), lors d’un vote en assemblée de copropriétaires, n’est pas justifiée par l’intérêt général des copropriétaires, notamment lorsque l’intérêt personnel de certains copropriétaires est contraire à l’intérêt commun. L’article 1103 du Code civil du Québec reconnaît aux copropriétaires le droit de contester une résolution (décision) votée ou rejetée en assemblée de copropriétaires, en se prévalant d’un « abus de majorité ».