2 octobre - Le Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ) célèbre ses 15 ans cette année. Organisme sans but lucratif voué à la saine gouvernance en copropriété au Québec, ainsi qu'au respect d'une éthique de travail par ses gestionnaires, le RGCQ en a parcouru du chemin depuis sa création, en 1999.
Plusieurs membres fondateurs l'ont porté à bout de bras comme bénévoles à ses débuts, notamment son premier président, Raymond Ouimet, sans compter Jan Towarnicki (Adm. A.), Richard Presseault, Pierre César et celui qui en a eu l'idée, l'avocat émérite Yves Joli-Coeur, qui est secrétaire général de cet organisme depuis 15 ans. D'autres personnes s'y sont jointes quelque temps après sa création, dont André M. Benoît, qui a coécrit l'ouvrage intitulé La copropriété Tout ce qu'il faut savoir, en compagnie de Yves Joli-Coeur et de son compagnon d'armes, Yves Papineau.
Parmi ses grandes réalisations, le RGCQ a réussi à faire modifier l'article 1069 du Code civil du Québec, en 2002, afin que l'acheteur d'un condo soit tenu responsable des charges impayées par son copropriétaire vendeur. Six ans plus tard, en 2008, cette association jetait les bases du RGCQ-Québec et du RGCQ-Gatineau, ce qui a donné naissance au RGCQ-Provincial. L'un de ses moments charnières est survenu en 2010, quand il a produit un mémoire relevant les dysfonctions vécues au sein de la copropriété québécoise. Ce document a été remis à l'ex-ministre de la Justice, Kathleen Weil, et pourrait contribuer à l'avènement d'un réforme législative majeure de la copropriété, que plusieurs acteurs évoluant dans ce domaine attendent depuis longtemps. Ce dossier est à suivre.
Montréal 2 octobre 2014