Les signes d’usure du calfeutrage

21 septembre 2019 — Un calfeutrage (scellant) en bon état participe grandement à l’étanchéité d’un immeuble. Tout syndicat de copropriétaires a intérêt à s’assurer que ce produit offre un rendement optimal, faute de quoi les administrateurs pourraient devoir engager des travaux de réparation très coûteux.

Les signes d’usure d’un calfeutrage vieillissant sont généralement visibles à l'oeil nu. Il suffit d’être aux aguets et d’agir en conséquence, afin qu’il soit remplacé au besoin. Un scellant fissuré, durci et décollé indique qu’il est arrivé à sa fin de durée de vie utile. Par conséquent, il faudra le faire enlever et en appliquer du neuf. On évitera ainsi des infiltrations d’eau dans l’immeuble, ce qui créera de l’humidité, et à terme, une détérioration des éléments qui logent à l’intérieur d’un mur, par exemple le colombage et l’isolant.

Il ne faut toutefois pas se fier seulement aux premiers étages pour faire une appréciation juste de l'état d'un scellant, car habituellement, celui qui est situé aux paliers supérieurs est plus abîmé que dans la partie inférieure, en raison des intempéries qui y sont plus intenses.

Nacelle ou échafaudage volant

Mieux vaut faire appel à un sous-traitant, qui utilisera une nacelle ou un échafaudage volant pour procéder aux examens en hauteur. Pour économiser sur les coûts liés à cette opération, un syndicat pourra combiner cette inspection à celle imposée par la Régie du bâtiment du Québec, en vertu du chapitre Bâtiment du Code de sécurité. À titre d'exemple, les façades d'immeubles comportant cinq étages, ou plus, ne doivent présenter aucune condition dangereuse.

Le silicone : une valeur sûre

La grande majorité des professionnels du bâtiment utilisent des scellants en silicone. Mais quel que soit le produit utilisé, celui-ci peut être appliqué jusqu’à des températures avoisinant les –15 degrés Celsius, bien qu'il doive être maintenu dans un endroit chaud.

La clé du succès d’un bon calfeutrage requiert que les interstices à obturer soient propres et secs. Son application peut sembler facile en apparence, mais il n’en est rien. Les personnes qualifiées pour ce faire ont acquis une bonne expérience sur le terrain. Mieux vaut le savoir, afin d’optimiser les chances que le travail soit bien fait.

Un article plus complet sur le calfeutrage sera publié dans la prochaine édition du magazine Condoliaison.

Par François G. Cellier pour Condolegal.com
Montréal, 21 septembre 2019