21 mars 2017 — Une copropriétaire vivant à Chicago a intenté une poursuite judiciaire contre son syndicat, en raison du va-et-vient incessant de chiens dans les ascenseurs de l’immeuble.
La demanderesse allègue qu’en permettant leur présence dans les ascenseurs, le syndicat a enfreint la U.S. Federal Fair Housing Act, ainsi que le Illinois Human Rights Act. Cette copropriétaire plaide, en outre, qu’elle souffre du syndrome post-traumatique et d’une peur des gros chiens, après avoir été attaquée et mordue par un Berger allemand lorsqu’elle était petite.
Afin d’accommoder les personnes qui ressentent un malaise en présence du genre canin, son syndicat exige que les propriétaires de chiens qui utilisent les ascenseurs acquiescent à leurs demandes, advenant qu’ils doivent partager des espaces confinés, par exemple des ascenseurs.
Mais la mesure est nettement insuffisante pour cette copropriétaire, qui a demandé que la clé d’un autre ascenseur lui soit fournie, afin qu’elle puisse s’en servir afin d'être à l’abri des chiens. Cette requête lui a été refusée, ce que la dame a interprété comme de la discrimination à son égard. Ce différend a également fait en sorte qu’aujourd’hui, elle se retrouve en situation conflictuelle avec les autres copropriétaires de l’immeuble.
Précisons que cette poursuite est la quatrième d’une série de recours judiciaires infructueux intentés par cette dame. Le syndicat a plaidé que leurs motifs étaient identiques. Le juge l’a tout de même autorisé, affirmant que la demanderesse avait présenté suffisamment d’évidences pour aller de l’avant.
Pendant ce temps, il a été rapporté, dans les médias, que cette copropriétaire avait acheté un appartement-terrasse dans un autre immeuble d’une valeur de 8,63 millions de dollars. Elle aura un accès direct à son condo au moyen d’un ascenseur privé.
Montréal, 20 mars 2017
Source : Lash/Condo Law