Date published: 25/10/2019

L’APCIQ voudrait que l’amortissement hypothécaire soit ramené à 30 ans

25 octobre 2019 — Les dernières élections fédérales sont derrière nous. Maintenant que le Parti libéral a été reporté au pouvoir, en tant que gouvernement minoritaire, l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a plusieurs demandes à lui adresser.

« Nous souhaitons poursuivre le travail entamé avec le gouvernement libéral sur de nombreux dossiers touchant l’immobilier, particulièrement dans la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété », précise Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ, qui regroupe 12 700 courtiers immobiliers et agences immobilières.

Taxe aux investisseurs étrangers

L’APCIQ est d’avis que le plan du Parti libéral en matière d’habitation, et l’Incitatif pour l’achat d’une première maison gagneraient à être bonifiés par l’ajout de mesures supplémentaires. Par ailleurs, cette association compte intensifier ses démarches auprès des parties prenantes, concernant les impacts potentiels qu’aurait l’imposition d’une taxe sur les acquisitions de propriétés par des investisseurs étrangers. Elle suit ce dossier avec attention.

« Ce qui importe, pour l’APCIQ, c’est que le marché immobilier demeure abordable et accessible aux acheteurs », affirment ses dirigeants, qui continueront de demander à tous les paliers de gouvernement que des actions concrètes soient prises, afin que les propriétaires québécois augmentent en nombre. Pour ce faire, elle réitère plusieurs recommandations au gouvernement fédéral, ce qui permettrait d’éliminer les obstacles et de réduire les coûts d’accès à la propriété.

Simulation de crise révisée

Cette accessibilité accrue serait notamment rendue possible en révisant la simulation de crise au regard des prêts hypothécaires, pour tenir compte des impacts qu’elle génère sur les différents marchés immobiliers canadiens. « Le gouvernement devrait considérer cette simulation comme une politique souple, et l’ajuster lorsque les tendances économiques et les taux d’intérêt évoluent », dit-on à l’APCIQ.

Il faudrait aussi remplacer le crédit d’impôt de 750 $, pour l’achat d’une première habitation, par un crédit d’impôt non remboursable de 2 500 $ destiné aux premiers acheteurs. Quant à la période d’amortissement hypothécaire, elle devrait être ramenée à 30 ans. En somme, la prise en compte des différences nationales profiterait davantage aux acheteurs d’habitations.

Montréal, 25 octobre 2019