Date published: 12/07/2019

La vente des propriétés de luxe en hausse à Montréal

12 juillet 2019 - Les biens immobiliers de luxe ont connu une hausse, à Montréal, lors du premier semestre de 2019. Elles ont néanmoins continué à décliner à Vancouver, indique un nouveau rapport publié mercredi par l’agence Sothebey’s International Realty Canada.

Ce rapport recense les copropriétés, les maisons en rangée et les maisons individuelles vendues à plus de 1 et 4 millions $ dans les grandes villes canadiennes.

 

 

Montréal, Tout feu tout flamme

Les ventes de résidences dont la valeur excède 1 million ont augmenté de 5 % dans la métropole, au premier semestre de 2019, par rapport à la même période l’an dernier. Quant aux propriétés de plus de 4 millions, elles ont fait un bond de 267 % avec 11 propriétés vendues. Trois propriétés incluses dans cette catégorie avaient été vendues au premier semestre de 2018.

« Les principaux marchés immobiliers du Canada ont évolué dans des directions différentes », précise Sotheby's International Realty Canada. L'agence avait déjà prévu que Montréal deviendrait un nouveau point chaud, et qu’elle pourrait enregistrer de nouveaux records.

Les acheteurs internationaux plus nombreux

Sothebey’s a noté une augmentation du nombre d'acheteurs internationaux - un groupe comprenant de nouveaux Canadiens, des résidents permanents et des investisseurs – étant donné les taxes imposées aux acheteurs étrangers à Toronto et à Vancouver. Cela a eu comme effet de rediriger les acheteurs internationaux vers Montréal. Cependant, ce groupe y forme toujours « un petit pourcentage de l'activité des ventes globales » dans cette ville, fait savoir Sothebey’s.

Dans la région du Grand Toronto, les ventres de propriétés de plus de 1 million ont connu « de fortes augmentations », où 8 612 d’entre elles ont été vendues au premier semestre de 2019, ce qui représente une augmentation de 12 % par rapport à 2018.

Par contre, les ventes de propriétés de plus de 4 millions (toujours dans le Grand Toronto) ont diminué de 19 %, ce que le rapport attribue à leurs vendeurs, qui n'inscrivent pas ces propriétés dans le Service interagences (SIA), lequel favorise les ventes privées.

Vancouver en déclin

À Vancouver, où le marché immobilier connaissait une surchauffe il n’y pas si longtemps encore, les ventes de propriétés de luxe ont continué à chuter, en raison des retombées d'une intervention gouvernementale.

Le marché a porté le fardeau de règles hypothécaires resserrées, de multiples politiques et des taxes gouvernementales, sans compter les vendeurs hésitants et les acheteurs instables qui manquent de motivation pour s'engager dans des transactions, dit-on dans ce rapport.

Montréal, 12 juillet 2012
Source : La Presse