Date published: 07/03/2019
Location à court terme et dommages causés à la plomberie
7 mars 2019 — La location de type Airbnb génère des irritants majeurs, au point que plusieurs nouveaux ensembles en copropriété nouvellement construits l’interdisent par défaut dans leur déclaration de copropriété.
Ce type de location offerte à des inconnus peut entraîner des dommages à un immeuble. À ce chapitre, plusieurs propriétaires d’unités ont constaté que le comportement de leurs hôtes n’était pas toujours approprié.
Problèmes opérationnels
Outre les enjeux liés à l’insécurité générée par cette activité pour plusieurs résidents, en raison d’un va-et-vient incessant qui entraîne des troubles de voisinage, on a constaté d’autres problèmes opérationnels dans plusieurs copropriétés et immeubles à logements locatifs.
Des drains bouchés, des saletés à profusion et une usure prématurée des équipements communs ont été maintes fois observés. Il en résulte des odeurs désagréables et des sanitaires (toilettes) qui refoulent. Lorsqu’un plombier est mandaté pour déboucher les tuyaux, il découvre, par exemple, que des produits d’hygiène féminine et même des couches pour bébés en sont la cause.
Refoulements d’égouts
On a même constaté des refoulements d’égouts dans certains stationnements souterrains, ce qui peut occasionner des milliers de dollars en réparation. Jeter des produits hygiéniques dans les sanitaires peut causer des dommages considérables à la plomberie et aux drains d’un immeuble, en l’occurrence une copropriété. Les halls d’entrée font aussi les frais d’individus qui n’ont aucun respect pour le bien d’autrui, si bien que l’entretien ménager pour y remettre de l’ordre est souvent difficile à faire.
Exploiter son unité à des fins d’hébergement touristique nécessite d’avoir une attestation de classification. Les syndicats de copropriétaires sont donc conviés à dénoncer ceux qui le font illégalement. Les amendes en pareille situation sont habituellement très salées.
Rappelons qu’en 2018, à Montréal, les personnes qui ont loué leur unité à court terme ont généré des revenus qui ont atteint 260 millions $.
Montréal, 7 mars 2019
Source : Journal Le Propriétaire