15 février 2017 — La France compte 8 millions de condos, quelque 617 000 copropriétés dont plus de 100 000 sont fragilisées. Cela représente plus de 16 % du parc immobilier en copropriété dans ce pays.
La situation au Québec n’est pas tout à fait la même, encore que des immeubles en situation de précarité commencent à poindre, étant donné qu’ils ont un certain âge. Le français Carlos Benitez, Expert comptable Commissaire aux Comptes – Associé du cabinet FCN & Fondateur de Commandex, affirme que « lorsqu’une copropriété est en difficulté, il serait presque déjà trop tard! »
En France comme au Québec, il faut savoir reconnaître les syndicats de copropriétaires qui montrent des signes d’essoufflement. Certains indices ne trompent pas et devraient sonner l’alarme. Les frais de condos (charges communes) impayés depuis plusieurs mois, par trois ou quatre copropriétaires, fournissent un premier indice que la situation financière d’une copropriété se dégrade.
« Cela signifie qu’ils sont noyés et n’arriveront pas à remonter la pente », indique Jean-François Buet, président de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier). L’augmentation des charges communes par rapport au nombre de lots, les dettes contractées auprès des fournisseurs de services, ainsi que le niveau des comptes d’attente traduisent eux aussi une situation de détresse.
Mais l’un des signes les plus probants que les choses vont mal touche les parties communes. Si leur état se détériore, l’absence des liquidités nécessaires pour les réparer ou les remplacer devient évidente. Des travaux peuvent avoir été votés lors d’une assemblée générale, mais comme il n’y a pas d’argent pour les faire, le statu quo a préséance.
Précisons qu’au Québec, il existe des solutions pour redresser les petites copropriétés, au moyen d’un service de redressement offert par le cabinet d’avocats et de notaires de Grandpré Joli-Coeur. Pour en savoir plus : 514 287-9535.
Montréal, 15 février 2017
Source : Journal de l'Agence