28 août 2015 - Un sondage portant sur le fonds de prévoyance en copropriété divise vient d’être lancé. Il sera mené par le Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec (RGCQ), en collaboration avec la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), ainsi que l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).
Certaines copropriétés québécoises disposent d’un fonds de prévoyance insuffisant, voire inexistant. Ce fonds représente pourtant le bas de laine d’un syndicat de copropriétaires. Il doit servir à financer les travaux majeurs à réaliser dans un immeuble, ou à remplacer les parties communes arrivées à échéance (ex. : mécanique d’un bâtiment et revêtement extérieur).
Ce sondage cherche à obtenir un portait juste à ce propos, à l’aube d’une réforme législative que devrait éventuellement annoncer le gouvernement québécois, et au sein de laquelle pourraient être intégrées de nouvelles dispositions touchant le fonds de prévoyance. Les réponses obtenues auprès des personnes sondées permettront, il va sans dire, d’amener des arguments supplémentaires militant en faveur des études de fonds de prévoyance obligatoires. Advenant l'adoption d'une telle mesure, il faudrait donner le temps aux syndicats de copropriétaires de s'y ajuster.
Épine dorsale d’un immeuble en copropriété divise, soutien financier essentiel qui assurera sa pérennité, un fonds de prévoyance insuffisant ou inexistant aura des répercussions sévères à moyen et long terme. Le RGCQ est en croisade depuis sa création (en 1999) sur cette question, pour le plus grand bénéfice de ses membres et non membre.
Montréal 28 août 2015