4 mars - Un nouvel ensemble domicilaire baptisé Projet des Élans est en construction à Val-Bélair, dans la région de Québec. Près de la moitié des 54 jumelés qui y seront bâtis, dont une douzaine d'appartements détenus en copropriété, feront l'objet d'une aide à la mise de fonds.
Les Développements Robko, promoteur du projet, a pu rendre la chose possible grâce à un programme approuvé par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Appelé Accès-Robko, ce programme a été lancé en novembre 2013 lors de la construction du Développement de l'Alliance, à Saint-Émile. Des 94 jumelés qui y ont été construits, 41 unités ont pu bénéficier d'une aide à la mise de fonds, précise Ralph Koehler, copropriétaire de Robko qui parle d'un "succès".
Une mise de fonds garantie
Ce programme fait en sorte que la mise de fonds demandée au nouvel acheteur, qui représente 5 % du montant total à payer pour acquérir un appartement, est garantie par le promoteur auprès de la SCHL. Aucun intérêt n'est imposé sur cette somme, qui est enregistrée comme une hypothèque de second rang, précise le Journal Le Soleil. En revanche, l'emprunteur devra rembourser cette mise de fonds au promoteur au cours des 25 prochaines années, à laquelle s'ajoutera un 5 % relatif à la plus-value qu'aura pris l'appartement acquis, au moment de sa revente ou d'un refinancement hypothécaire.
Pour justifier cette mesure, le promoteur assure qu'il a abaissé de 5 % la valeur des propriétés, par rapport à leur évaluation marchande, d'ajouter Le Soleil. "Nous faisons affaire avec des évaluateurs agréés", fait remarquer Ralph Koehler, qui ajoute que la SCHL contrevérifie ces évaluations. Les Développements disent être les premiers, à Québec, à offrir ce programme approuvé par la SCHL. Le directeur des ventes chez Robko, Gabriel Roberge, estime qu'il facililte l'accès à la propriété. L'acheteur peut ainsi se qualifier en vue d'obtenir une hypothèque moins substantielle. Et comme la SCHL exige que les appartements offerts demeurent sobres, les consommateurs ne risquent pas de succomber aux extras. "Ça les disciplinent" en quelque sorte, suggère Gabriel Roberge.
Montréal 4 mars 2015
Source: Le Soleil