Date published: 01/02/2015

Dégât d'eau: pas facile à gérer

53-copropriete-gestion1er février - La gestion d'un dégât d'eau dans une copropriété représente une opération délicate. Il faut agir avec célérité et efficacité en pareille situation, et savoir que la marge d'erreur est nulle. Les syndicats de copropriétaires qui préconisent l'autogestion doivent en être avisés, sous peine d'être possiblement pris au dépourvu en cas de sinistre de ce genre.

Le premier geste à poser, lors d'un dégât d'eau, consiste à téléphoner un plombier qui viendra sur place. Ce dernier en cherchera la source afin de l'endiguer, mais aussi pour savoir qui en est le responsable. S'il s'agit d'un copropriétaire, et que ce dernier est reconnu responsable du sinistre, il devra payer la franchise de l'assurance du syndicat, et se la faire rembourser ensuite par son assureur personnel. Le montant de ladite franchise peut parfois atteindre 25 000 $, 50 000 $, voire plus.

Il faudra ensuite faire venir une compagnie de nettoyage dans les plus brefs délais. L'assèchement des zones détrempées d'un immeuble (ex.: les murs intérieurs, les tapis et ce qu'il y a dessous) devront être entièrement sèches en 48 heures. Les spécialistes en nettoyage créeront notamment des ouvertures dans les murs en gypse, à l'intérieur desquels ils installeront d'énormes séchoirs ainsi que des déshumidificateurs. Passé ces 48 heures, il faudra remplacer les matériaux encore humides, autrement, il y aura création de champignons. Ces derniers pourraient éventuellement rendre malade certains occupants de l'immeuble.

Après avoir procédé avec succès aux opérations de nettoyage et de séchage, des appels d'offres devront être lancés pour mandater un entrepreneur qui réalisera les travaux de réfection. Il sera très important de s'assurer que ses prestations sont conformes, mais surtout, que la remise à niveau des lieux reflètent leur conception d'origine, plus particulièrement au chapitre de l'isolation et de l'insonorisation des murs. Mieux vaut prendre le temps de vérifier la qualité des travaux effectués, sinon, un syndicat de copropriétaires pourrait vite déchanter et vivre des lendemains douloureux.

 

Montréal 1er février 2015