16 décembre 2014 - Les condos à louer augmentent dans le Grand Montréal, en raison d'un nombre accru de copropriétés offertes en location, ainsi que par le repli du bilan migratoire international. Cela a une incidence sur le taux d'inoccupation moyen des appartements locatifs dans le Grand Montréal.
En octobre 2014, ce taux d'inoccupation atteignait 3,4 %, alors qu'il s'établissait à 2,8 % pendant la même période l'an dernier, selon ce qui ressort de l'Enquête sur les logements locatifs (ELL) menée par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). La copropriété est donc en concurrence avec les immeubles de logements locatifs, un phénomène qui s'accentue année après année. Précisons que quelques secteurs situés dans l’île de Montréal sont touchés par ce phénomène, plus particulièrement pour ce qui touche les appartements comprenant une chambre à coucher.
Les condos à louer augmentent en nombre dans le Grand Montréal, comme le démontrent les chiffres: "entre 2012 et 2013, ils se sont appréciés de d'environ 3000. Et entre 2013 et 2014, cette augmentation a atteint environ 4000", rapporte Francis Cortellino, analyste principal de marché à la SCHL. L'autre donnée qui pourrait contribuer à exarcerber cette situation, bien qu'elle n'a pas été compilée dans cette étude, consiste à dire que les promoteurs sont de plus en plus nombreux à louer les condos qu'ils construisent, quand ils ne peuvent les écouler dans des délais raisonnables.
Par ailleurs, pour la première fois dans le cadre de son ELL, la SCHL a révélé le nombre d'appartements en copropriété qui sont achetés par des investisseurs étrangers, c'est-à-dire ceux dont la résidence permanente est située ailleurs qu'au Canada. Les données ont été recueillies pour 11 régions métropolitaines de recensement (RMR) au Canada. Parmi elles, Montréal compte 1,5 % d'investisseurs étrangers, Toronto (0,7 %), Québec (0,6 %), Ottawa (0,7 %) et Vancouver (0,2 %).
Montréal 16 décembre 2014