5 février - L'arrondissement Ville-Marie a octroyé, depuis 2009, 18 permis de construction sur des terrains contaminés. Les sites en question sont destinés à accueillir des copropriétés. Pour pouvoir rentabiliser des travaux de décontamination d'une telle envergure, les promoteurs doivent y ériger des immeubles comportant plus de dix étages.
Finalement, la folie des condos "permet le nettoyage de plusieurs friches industrielles à Montréal", relate le Journal Les Affaires. À titre d'exemple, pour construire l'Avenue devant le Centre Bell, le construteur Brocollini doit extraire 10 300 mètres cubes (m3) de terre contaminée. Elles contiennent de l'aluminium et des hydrocarbures aromatiques polycycliques. Cette information provient du Ministère du Développement durable, de la Faune et des Parcs (MDDEFP).
Tout près de ce chantier de construction, "le promoteur Kheng Ly devra faire excaver 35 000 m3 de sol avant d'entreprendre la construction du projet YUL, soit l'équivalent de 1500 camions à benne", a appris le Journal Les Affaires en vertu de la Loi d'accès à l'information. Le site y est lui aussi contaminé aux hydrocarbures. Par ailleurs, dans Griffintown, Devimco a du extraire 4400 m3 de sols avant de construire son projet baptisé District, sur la rue Peel. Un rapport transmis au MDDEFP, le 4 janvier dernier, indique que les travaux de décontamination sur ce site sont conformes aux exigences.
Montréal, le 5 février 2014
Source: Journal Les Affaires
Crédit photo: Brocollini - Projet L'Avenue