28 janvier - Les ventes canadiennes d'habitations de prestige ont atteint des niveaux sans précédent, en 2013, et la copropriété n'échappe pas au phénomène. Le degré d'opulence exigé par les acquéreurs étonne par-dessus tout, résume Sylvain Dansereau, vice-président chez RE/MAX Québec. Cette firme de courtage immobilier a récemment dévoilé son Rapport sur les maisons de prestige Remax.
Si Vancouver a connu la "plus importante remontée en 2013, avec des ventes d'habitations de prestige qui ont enregistré leur second meilleur rendement à ce jour", le marché ontarien est lui aussi demeuré vigoureux. De son côté, le Québec n'est pas en reste. Les ventes dans cette province "ont surpassé les résultats de l'ensemble du marché immobilier, dans la grande région de Montréal et de Québec". En 2013, les taux d'intérêt relativement faibles, les gains considérables réalisée sur les marchés immobiliers canadiens, l'excellent rendement des bourses américaines et l'amélioration des conditions économiques ont favorisé, hors de tout doute, les ventes d'habitations de prestige, souligne le Rapport.
À titre d'exemple, la Ville de Québec a poursuivi sa courbe ascendante depuis 2009, avec une hausse des ventes d'habitations de prestige de 76 % au cours des cinq dernières années. En fait, le nombre de résidences d'une valeur d'un demi-million $ vendues est passé de 116 à 204. Le scénario est quasi identique dans le Grand Montréal (+61 %), alors que les ventes de propriétés de un million $ ont cru de 251 à 405 pendant la même période. « D'un point de vue immobilier, la présence du Canada continue de progresser à l'échelle mondiale, d'ajouter Sylvain Dansereau. Cette situation est de bon augure pour les ventes et les prix, notamment en raison des coûts relativement peu élevés en comparaison des autres marchés internationaux."
Parmi les habitations de prestige qui se sont vendues à des prix astronomiques, New York remporte la palme. Cette ville a enregistré l'une des transactions les plus importantes de tous les temps en 2013, où un appartement terrasse en copropriété s'est vendu 90 millions $. Au Canada, Vancouver (+36 %) a été la plus prolifique à ce chapitre, elle qui a vu une copropriété s'envoler pour 25 millions de dollars. Au Québec, la plus chère s'est écoulée pour la coquette somme de 9 millions $. Cette copropriété est situé à Westmount, un secteur très prisé par les acheteurs. Au total, 75 % des marchés canadiens ont afifché une hausse de ventes des maisons de prestige, "sur une base annuelle", et les deux tiers ont enregistré des records en 2013, preuve que le marché immobilier canadien se porte assez bien merci.
Montréal, le 28 janvier 2014