Date published: 29/01/2013

Un malentendu qui finit bien

249-achat-condo29 janvier - Terrassée par la sclérose en plaques et obligée de se déplacer en fauteuil roulant électrique, Lucie Deslauriers a finalement pu faire une offre d'achat dans la copropriété Sax et Jazz, située à Neuchâtel-Est-Lebourgneuf, à Québec.

L'histoire de cette dame a pris une ampleur médiatique profitable le 28 janvier: après avoir constaté qu'elle ne pourrait acquérir une unité dans la copropriété convoitée, en vertu d'un règlement d'immeuble qui semblait interdire le type d'appareil qu'elle utilise, Lucie Deslauriers a alerté des journalistes.

Au final, il appert que le règlement ne touche ni les fauteuils roulants motorisés, ni les personnes dont la mobilité est réduite, mais plutôt les individus autonomes qui envisagent l'utilisation d'un triporteur ou d'un quadriporteur motorisé. Cette acheteuse est donc la "bienvenue" dans l'immeuble, selon ce qu'a appris Canoë.

Si elle n'avait pu proposer une offre d'achat en bonne et due forme, la copropriété dont il est question aurait pu être poursuivie, car son règlement, tel qu'interprété intialement, allait à l'encontre de la Charte des droits et libertés de la personne. La Charte stipule, notamment, que "toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence".

Source: Canoë

Montréal, le 29 janvier 2013