23 août - Les occupants des unités qu'abrite la pyramide olympique ont essuyé un quatrième échec juridique, le 16 août dernier, dans leur tentative d'empêcher la construction de 1400 appartements en copropriété à l'arrière des pyramides.
Le juge Stéphane Sansfaçon, de la Cour supérieure du Québec, a rejeté leur requête visant à faire annuler le permis de construction du promoteur EL-AD, qui compte construire huit immeubles de condos d'une dizaine d'étages chacun. Ils seront érigés sur un terrain qui, selon le quotidien La Presse, était destiné à devenir un parc public dans les années 1970.
La Cour supérieure a statué que la Ville de Montréal a le droit, en vertu de son Plan d'urbanisme, d'accorder des permis. "Toutes les normes objectives des règlements sont respectées", a tranché Stéphane Sansfaçon. Cette défaite est perçue comme une "catastrophe écologique" pour l'Association des locataires du Village olympique, qui compte porter sa cause en appel. Cette Association, qui a jusqu'au 15 septembre pour ce faire, espère maintenant convaincre Québec du bien-fondé de la valeur patrimoniale des installations olympiques.
Montréal, le 23 août 2012
Source: La Presse