24 mai - Les réfections d'ascenseurs en France ont coûté 4,9 milliards d'euros jusqu'à présent. Ces réparations découlent de la Loi pour la mise en sécurité des ascenseurs existants (SAE), qui prévoit un plan assorti de 17 mesures de sécurité à "respecter selon trois échéanciers" (2010, 2013 et 2018).
Ces mises en sécurité et modernisation du parc d'ascenseurs français ont permis, au cours des quatre dernières années, une réduction de moitié des accidents d'usagers, précise l'Agence France Presse (AFP). Ces données émanent de la Fédération des ascenseurs (FA) en France.
La deuxième tranche de ces importants travaux fait actuellement l'objet d'une controverse, faute d'une "concurrence véritable" au sein des réparateurs d'ascenseurs, ainsi que d'un "engorgement des commandes". Selon l'Association des responsables de copropriété (ARC) et l'Union nationale des responsables de copropriété (Unarc), les devis soumis aux syndicats de copropriétaires sont souvent hors de prix. "La situation actuelle va générer une sous-traitance sauvage et une qualité médiocre des travaux", disent ces deux organismes pour justifier un report des délais auprès de la ministre du Logement, Cécile Duflot.
Au Québec, le futur Code de sécurité (Chapitre Bâtiments), dont la mise en vigueur est prévue en 2013, devrait éventuellement se pencher sur la réparation et la mise aux normes obligatoires des ascenceurs et monte-charges. Bon nombre d'entre eux pourraient devoir être réparés et modernisés. Une histoire à suivre.
Montréal, le 24 mai 2012
Source: AFP