Date published: 19/04/2012

Charges communes dérisoires

copropriete-conseil -145.jpg19 avril - Les frais de condos et l'entretien des bâtiments sont les parents pauvres des copropriétés, si l'on se fie à un récent sondage mené par TD Canada Trust. Les acquéreurs de condos montréalais "ne sont pas prêts à payer des frais élevés pour profiter de la vie en copropriété. "Ils surveillent leur budget" dédié aux frais de condos".

S'ils établissent des plafonds bas en ce qui a trait aux charges communes, les montréalais sont toutefois conscients de leur augmentation possible. Par conséquent, 37 % des personnes interrogées disent prévoir une marge financière permettant de parer à cette éventualité. En comparaison, 29 % le font à l'échelle nationale". Le sondage révèle par ailleurs les cinq principales préoccupations des copropriétaires montréalais, soit la sécurité de l'immeuble (93 %), des frais de condos peu élevés (92 %), l'efficacité énergétique (88 %), un bel aménagement intérieur (86 %) et des voisins discrets (86 %).

Pour plusieurs copropriétaires vivant à Montréal, la copropriété est une étape transitoire vers l'achat d'une maison. Un condo représente une "solution de rechange abordable" par rapport à la location. "Toutefois, un copropriétaire sur cinq (21 %) estime que le paiement des frais de condos revient presque au même que le versement d'un loyer. Ils préfèrent économiser, question d'acheter ensuite une autre propriété où il n'auront pas de frais mensuels à payer", ajoute le sondage. "Il faudra travailler fort pour changer cette mentalité", estime Yves Joli-Coeur, avocat Émérite en droit de la copropriété. Rappelons que ce sondage a mis à contribution 1453 canadiens établis à Vancouver, Calgary, Toronto et Montréal.

Montréal, le 19 avril 2012