29 mars - Les Journées de consultation publique sur la copropriété sont suivies de près par plusieurs intervenants. Le Groupe Prével est un de ceux-là. Selon ce constructeur, il faut certes revoir l'encadrement législatif qui régit ce mode d'habitation, mais "la protection de l'acheteur passe par le maintien de l'accessibilité".
"Il est nécessaire de revoir les règles encadrant la copropriété, qui sont devenues insuffisantes. Par contre, les nouvelles mesures mises en place ne doivent pas avoir d’effets pervers sur les coûts pour les acheteurs", a déclaré Jacques Vincent, coprésident du Groupe Prével, qui participera aux consultations publiques prévues le 29 mars à la Maison du développement durable. "La copropriété est bien souvent le seul moyen, pour les jeunes acheteurs, d'accéder à la propriété, de bâtir leur patrimoine et ainsi contribuer à l'accroissement de la richesse collective", poursuit-il.
En mode solution, le Groupe Prével propose de nouveaux paramètres visant la modernisation de la loi sur la copropriété, dont la surveillance obligatoire des travaux touchant la structure et l'enveloppe des bâtiments, moyennant une assurance volontaire, qui permettrait d'en couvrir les principaux risques; une protection complète des acomptes par le promoteur, via une assurance, une caution ou un dépôt en fidéicommis; l'obligation par les promoteurs de fournir un budget annuel détaillé des frais communs, lors du démarrage d'une copropriété. Si ce budget s'avérait irréaliste au regard des dépenses engagées, le promoteur concerné se verrait tenu de rembourser les excédents. L'établissement de la valeur à neuf d'un immeuble, qui se traduirait par une cotisation des sommes requises au fonds de prévoyance, figure également dans les recommandations mises de l'avant.
"Au fil des ans, nous avons réussi à offrir des condos de qualité et permis à des milliers d’acheteurs de devenir propriétaires. Nous l’avons fait tout en protégeant l'investissement de nos clients, et souhaitons que les nouvelles règles viennent renforcer cette pratique et s’étendent à l’ensemble de l’industrie » a conclu Jacques Vincent.
Montréal, le 29 mars 2012