22 septembre 2015 — Le branchement des véhicules électriques suscite une polémique grandissante en copropriété. Dans un immeuble où les bornes de recharge sont absentes, les propriétaires de véhicules hybrides ou entièrement électriques peuvent faire face à une certaine résistance, laquelle émane des autres copropriétaires qui y sont réfractaires.
Certains copropriétaires ont éprouvé des difficultés à convaincre leur syndicat d’être accommodant sur cette question, tandis que d’autres ont trouvé un terrain d’entente. Cela dit, un flou juridique persiste à propos des bornes de recharge en copropriété, à moins d’avoir fait réécrire sa déclaration de copropriété, et d’y avoir prévu des mesures concrètes (à propos desdites bornes) dans le règlement d’immeuble.
Cela dit, ceux qui désirent faire installer une borne de recharge livrant 240 volts d’énergie hydroélectrique, avec l’assentiment de leur conseil d’administration, seront heureux d'apprendre que des subventions sont disponibles pour ce faire. Cette aide financière, qui est offerte par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN), supporte un certain montant des coûts associés à l’achat et à l’installation d’une borne.
Le MERN rappelle que « Les véhicules électriques arrivent sur le marché. Ils sont maintenant offerts chez plusieurs concessionnaires et, dans les prochaines années, nous les verrons de plus en plus souvent circuler sur nos routes ».
Les syndicats de copropriétaires québécois ont donc intérêt à tendre l’oreille à ce propos, autrement la valeur des appartements qu’abrite leur copropriété pourrait s’en voir dépréciée, en raison d’une augmentation d’acheteurs qui se convertiront aux véhicules électriques.
Précisons que la prochaine édition du magazine Condoliaison traitera de la question des bornes de recharge en copropriété.
Montréal 22 septembre 2015