3 octobre - Le marché montréalais des copropriétés de luxe a fait un bond appréciable. Pendant le premier semestre de 2010, quelques 40 unités d’une valeur d’au moins un million $ ont été vendues. En 2005, durant la même période, seulement sept unités d’un prix similaire trouvaient preneurs. Il s’agit d’une augmentation de 471%. Quelques 97 jours sont nécessaires, en moyenne, pour vendre ces condos haut de gamme. Il en fallait 138 cinq ans plus tôt, rapporte Radio-Canada (SRC).
La plupart des acquéreurs n’ont pas les moyens d’acheter ces condos, dont le prix varie entre deux et sept millions $. Ce sont plutôt les investisseurs qui s’y intéressent. Daniel Lavoie, courtier hypothécaire, s’est récemment acheté un appartement de luxe sur la rue Sherbrooke Ouest. « Les prix vont s’apprécier dans 10 ou 15 ans », pense-t-il. Selon Patrick Juanéda, président de la Chambre immobilière du Grand Montréal, « la métropole devient attrayante pour ceux qui souhaitent faire un investissement, notamment dans le domaine des copropriétés de luxe ».
Montréal est également ciblée par de plus en plus d’investisseurs étrangers. Les experts du milieu évaluent qu’actuellement, entre 35% et 40% des demandes pour condos de luxe proviennent de l’extérieur du pays. Et pour cause, puisque le luxe est plus abordable chez nous qu’à Toronto. À preuve, des unités valant 1,5 millions $ dans la Ville Reine, voire 2 millions $ à Vancouver, coûtent 1 million $ à Montréal.
Source : Société Radio-Canada (SRC)
Montréal, le 3 octobre 2010