6 avril - Bon an mal an, la copropriété québécoise fait bonne figure au Québec.Selon les plus récentes données obtenues à la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), en 2009, dans la région métropolitaine de recensement (RMR), quelques 7657 unités en copropriété neuves ont été mises en chantier, contre 7819 propriétés absolues.
Depuis le début de l’année 2010, le scénario semble vouloir se répéter : toujours dans la RMR, on a dénombré 433 mises en chantier de propriétés neuves absolues, contre 373 copropriétés. Jusqu’à présent, l’année 2010 est marquée par une reprise des mises en chantier. Cela s’explique, principalement, par une offre à la baisse dans le marché de la revente, dit-on à la SCHL.
En somme, la copropriété connaît une popularité grandissante année après année. Ce mode d’habitation permet d’accéder plus facilement à la propriété, en raison d’un prix moindre que l’achat d’une maison individuelle. « Plus de gens peuvent ainsi devenir propriétaires, et ainsi tirer profit d’un excellent placement à moyen et à long terme. La copropriété n’a pas encore plafonné, tant dans le marché de la revente que du neuf, et il faudra en surveiller l’évolution au cours des prochaines années », indique Me Yves Joli-Cœur, avocat émérite en droit de la copropriété.
NDLR : La copropriété absolue comprend des maisons individuelles, jumelées et en rangée.
RMR : Ce territoire couvre l’Île de Montréal et ses Couronnes nord et sud, lesquelles peuvent s’étendre respectivement jusqu’à St-Jérôme et Chambly. La RMR compte quelque 3,5 millions de personnes, soit la moitié de la population québécoise.
Montréal, le 6 avril 2010