Date de publication: 03/12/2020
Adamo Marinacci louait son condo en infraction avec la déclaration de copropriété
3 décembre 2020 — Le gagnant d’Occupation double Bali (en 2017), Adamo Marinacci, doit faire face à une poursuite judiciaire intentée par son syndicat de copropriétaires. Raison : il louait son unité à des fins hôtelières, ce qui est interdit par sa déclaration de copropriété (règlement de l’immeuble).
« Dans une demande introductive d’instance en injonction permanente et dommages-intérêts datant du 16 novembre », le Syndicat de copropriétaires Chic Shack accuse Adamo Marinacci et Groupe Treehouse inc. d’enfreindre le règlement de l’immeuble de la copropriété, en louant à court terme l’unité en question, indique le Journal de Montréal.
Location d'au moins cinq mois
Or, ce règlement stipule que les locations doivent être d’au moins cinq mois. Joint au téléphone, Adamo a dit souhaiter se départir du chalet pour régler cette impasse. « Je trouve ça plate de devoir vendre la maison que j’ai gagnée, mais des problèmes, je n’en veux pas. J’étais pareil à OD. Aussitôt qu’il y avait des conflits, je m’en allais. Sinon, je fais de l’anxiété », déclare celui qui mène aujourd’hui une carrière de rappeur.
Adamo, alias Gros Big, avait raflé (avec Alexandra Stellini) cette maison construite par Bonneville, après avoir gagné Occupation double Bali. Mais le couple n’a pas duré, si bien que quelques mois plus tard, Alexandra vendait ses parts au Groupe Treehouse, précise encore le Journal de Montréal.
Très fenestrée
Cette résidence est située à La Conception, dans les Laurentides, à 10 minutes de Mont-Tremblant. Les photos du « chalet d’Adamo » ont été retirées des plateformes de location à court terme où elle était mise en location. Cette résidence très fenestré pouvait accueillir jusqu’à six voyageurs.
Poursuite de 7 625 $
D’après la demande introductive d’instance, Adamo et Treehouse inc. sont poursuivis pour la somme de 7 625 $, laquelle inclut les pénalités prévues dans la déclaration de copropriété (au regard des infractions liées aux locations à court terme), ainsi que les honoraires extrajudiciaires.
Montréal, 3 décembre 2020
Source: Le Journal de Montréal