Date de publication: 05/11/2019
Plusieurs premiers acheteurs résidentiels sont mal préparés à une transaction
5 novembre 2019 — Plusieurs premiers acheteurs dans le domaine résidentiel, au Québec, se sentent mal préparés pour acquérir une propriété. Seulement 37 % d’entre eux disent être prêts pendant une transaction, tandis que 70 % trouvent au moins une étape complexe durant ce processus. Ces données émanent d’un sondage réalisé pour l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ).
Cet organisme a tenu une journée à l’Assemblée nationale, le 30 octobre dernier, afin d’échanger avec les élus. Cette démarche visait à insister sur la nécessité d’une démocratisation et d’une vulgarisation des transactions immobilières auprès du grand public.
Le besoin en information de qualité est bel et bien réel chez les consommateurs, raison pour laquelle l’OACIQ veut contribuer à l’amélioration de la littératie immobilière, affirment ses dirigeants. « Notre volonté est de simplifier le langage et de rendre des outils ainsi que de la formation disponibles, pour permettre aux consommateurs de prendre des décisions encore plus éclairées au cours de leur transaction immobilière », a fait savoir Nadine Lindsay, présidente et chef de la direction de l’OACIQ et vice-présidente des Autorités de réglementation du courtage immobilier du Canada.
Initiatives concrètes
Parmi les premières initiatives visant à démocratiser une transaction immobilière, l’OACIQ a lancé, en septembre dernier, une version renouvelée et entièrement numérique de ses guides de l’acheteur et du vendeur. Ces deux outils informatifs précisent les étapes nécessaires à l’achat ou la vente d’une propriété, « en toute confiance avec un courtier ».
D’autres mesures en ce sens suivront. À titre d’exemple, l’OACIQ lancera un guide sur l’acquisition d’une copropriété en mars prochain, en collaboration avec le Regroupement des gestionnaires et copropriétaires du Québec, ainsi que Garantie de Construction Résidentielle. L’organisme continuera aussi à simplifier les outils qu’elle a créés, notamment en révisant ses formulaires en collaboration avec Éducaloi.
Toutes ces démarches vers une meilleure information auraient, jusqu’à présent, accru la notoriété de l’OACIQ dans une proportion de 157 % au cours des deux dernières années. Mais ses dirigeants préviennent que cette campagne d’information accrue n’en est qu’à ses débuts.
Montréal, 5 novembre 2019