4 avril 2018 — Les propriétaires résidentiels qui vivent seuls augmentent en nombre au pays. Et le Québec est bon premier à ce chapitre. À preuve, Statistiques Canada indiquait qu’en 2016, cette province affichait la plus grande proportion de ménages privés ne comptant qu’une seule personne (33,3 %).
En ajoutant les nombreuses familles monoparentales à cette équation, la masse critique d’individus vivant seuls et susceptibles d’acheter une propriété devrait s’accentuer considérablement. Pour l’heure, les couples représentaient 54,3 % des ménages privés en 2006 au Québec, alors qu’il est passé à 53,0 % en 2016.
Considérant les données démographiques recensées au cours des dernières années, les propriétés achetées par des personnes seules auraient dû croître davantage, bien que le phénomène inverse se soit produit de 2005 à 2017. Cela s’explique par la hausse du prix des propriétés en comparaison des salaires, ainsi que les nombreux resserrements hypothécaires, qui ont vraisemblablement freiné les ardeurs des acheteurs (seuls) désireux d’acquérir une propriété.
Le marché de la copropriété
Les acheteurs seuls sont beaucoup plus nombreux (en proportion) à habiter un condo. En 2017, ces derniers représentaient 58,1 % des acquéreurs. Il faut dire que par définition, la copropriété est le type d’habitation propice à attirer les personnes seules. En règle générale, un appartement détenu en copropriété coûte un peu moins cher qu’une maison unifamiliale, car son espace habitable est habituellement plus petit.
Cela dit, il appert qu’acquérir un condo pour une personne seule est de plus en plus difficile, par le fait du prix plus élevé à payer pour devenir propriétaire. Pour en savoir plus au sujet des propriétaires résidentiels qui vivent seuls au Québec, on peut consulter une étude de JLR qui en parle plus en détail.
Montréal, 3 avril 2018
Source : Les Affaires