15 juin 2017 — L’incendie de la tour Grenfell à Londres, haute de 27 étages et abritant quelque 120 appartements, a fait au moins 12 morts, selon un bilan provisoire. Les recherches se poursuivaient jeudi pour retrouver d’autres victimes potentielles. Le maire de Londres, Sadiq Khan, craint que d’autres morts viennent faire gonfler les chiffres officiels.
La tour infernale renaît de ses cendres, aurait-on pu dire devant cette vision d’horreur. L’épouvante s’est donnée en spectacle, dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier North Kensington (à Londres). Plusieurs badauds ont vu des gens sauter par les fenêtres de ce gratte-ciel en feu, ou y jeter carrément leurs enfants, dans l’espoir qu’ils aient la vie sauve.
Au total, 78 personnes ont été hospitalisées, et quelque 18 autres étaient dans un état critique. Les résidents ont mis en cause la gestion déficiente du bâtiment pour expliquer un sinistre de cette envergure. Il y a environ un an, plusieurs d’entre eux se sont plaints de l’immeuble devenu vétuste, et des risques d’incendie potentiels, évoquant notamment des problèmes d’éclairage et de sortie de secours.
Il a été conseillé à plusieurs rescapés de rester confinés dans leur appartement pendant l’incendie. « Si on avait suivi ces conseils, on serait morts », a déclaré Nicky Paramasivan à la BBC. Cet incendie rappelle que la saine gestion immobilière est une priorité de tous les instants. Négliger l’entretien et la pérennité du patrimoine bâti peut avoir des conséquences graves.
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Source : François G. Cellier pour Condolegal.com et l'Agence France Presse
Montréal, 15 juin 2017