1er décembre 2015 — Acheter un condo dans l’espoir de le revendre à court terme, tout en encaissant un gain en capital, n’est certainement plus systématique à Montréal. Selon plusieurs experts qui évoluent dans le domaine de la copropriété québécoise, les conditions du marché de la revente ont passablement changé dans cette région.
Cela est d’autant plus vrai au centre-ville, où les copropriétés ont considérablement augmenté en nombre ces dernières années, notamment dans le créneau des projets haut de gamme.
« Traditionnellement, ceux qui faisaient l’acquisition d’un condo sur plan (à Montréal) pouvaient espérer bénéficier d’un certain escompte, en comparaison du marché de la revente. Ils pouvaient aussi s’attendre, pendant les années fastes qui ont marqué la dernière décennie, à réaliser une plus-value importante à court terme », souligne un récent article publié dans le quotidien La Presse.
Or, les délais de vente se sont allongés depuis quelque temps. Les copropriétaires qui vendent leur appartement au même prix – voire moins cher que ce qu’ils avaient payé il y a quelques années — ne sont plus rares.
Plusieurs observateurs rappellent qu’il faut désormais être prudent avant d’acheter, mais surtout, déterminer avec exactitude la durée d’acquisition de l’unité convoitée. En raison d'une conjoncture moins favorable à la revente, il peut être préférable de continuer à vivre dans son condo, ou encore le louer à une tierce personne, plutôt que de le vendre à rabais.
Montréal, 1er décembre 2015
Source: La Presse