Date de publication: 17/04/2015

Stagnation des ventes: peu importe

17 avril - Malgré une quasi saturation du marché de la copropriété à Montréal, certains promoteurs continuent d'aller de l'avant et affichent une confiance inébranlable. Il faut dire que les constructeurs redoublent d'imagination et d'ingéniosité pour écouler leurs stocks.

Selon ce que rapporte le Journal Les Affaires, le projet Le 2245 rue de Rouen, dans Hochelaga-Maisonneuve, offre des "mégarabais" allant  jusqu'à 42 000 $ pour certains appartements en copropriété qui sont à vendre. Du côté du Nordelec, les unités peuvent être louées pendant 12 mois. Au terme du bail, tout locataire qui décide d'acheter se verra créditer (du prix de vente) le montant des loyers qu'il a payé.

"Malgré la conjoncture, certains promoteurs s'apprêtent - encore - à démarrer de nouveaux projets, rapporte le Journal Les Affaires. C'est le cas de Développements Domaine, qui se prépare à lancer le projet Muse, au centre-ville de Montréal." Debbie Lafave, première vice-présidente chez Immobilier Baker, et chargée du courtage et de la mise en marché du projet Muse, "ne considère pas que le marché est saturé, bien au contraire". À vrai dire, Immobilier Baker ne se laisse pas abattre par le scénario pessimiste qui sévit actuellement.

Debbie Lafave en remet : le Muse ira de l'avant. Plus encore, les 160 copropriétés trouveront preneurs rapidement. «J'ai reçu beaucoup de demandes de courtiers. On a commencé à prendre les inscriptions des personnes intéressées il y a quelques semaines, et j'en ai déjà reçu des centaines! Tout le monde a hâte de voir un nouveau projet, surtout s'il est situé dans le Mille carré doré.

Stagnations des ventes
Accroissement de l'offre

À la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), on dit que les mises en chantier ont augmenté de 35 % au quatrième trimestre de 2014, par rapport à la même période en 2013. Quant aux ventes, elles ont diminué de 3 % au quatrième trimestre de 2014, mais ont augmenté de 3 % en février 2015, en comparaison de février 2014. "Bref, au mieux, les ventes stagnent et l'offre continue de croître". Force est d'admettre que le scénario actuel ne fait pas peur à tout le monde.

Montréal 17 avril 2015

Source: Journal Les Affaires