6 février - La conférence de presse donnée par le RGCQ, le 5 février dernier, a été bien accueillie par l'Ordre des évaluateurs agréés du Québec (OEAQ). Cette action "visait à mobiliser les intervenants du milieu de l'assurance", a dit en substance l'OEAQ dans un communiqué de presse, qui a profité de l'occasion pour réaffirmer que les gestionnaires de copropriétés devraient faire partie d'un ordre professionnel. Rappelons que pendant la conférence de presse, les résultats d'un sondage mené sur la copropriété a été mis au jour.
De son côté, le RGCQ espère avoir réussi à interpeller les intervenants du milieu grâce à ce sondage, qu'il s'agisse des syndicats de copropriétaires, des courtiers en assurance de dommages et des gestionnaires de copropriétés, afin que la situation soit prise en charge et que cesse cette surenchère de primes et de franchises.
L'OEAQ souligne que la copropriété "fait actuellement face à un défi de taille, soit celui d'un manque d'encadrement adéquat dans sa gestion. Cette situation a comme principale conséquence d'inquiéter les assureurs et de faire bondir les primes d'assurances. Un immeuble mal assuré peut voir sa valeur dégringoler. Malheureusement, les gestionnaires de copropriétés sont souvent mal outillés quand vient le temps de faire un choix de couverture d'assurances."
Sur la question du statut relatif à ces mêmes gestionnaires, encore là, l'OEAQ rejoint la pensée du RGCQ: "le rapport du Comité consultatif sur la copropriété, remis au ministère de la Justice en 2012, a fait consensus autour de l'idée d'appartenance obligatoire des gestionnaires à un ordre professionnel. Ces derniers seraient dès lors tenus au respect d'un code de déontologie", a déclaré Richard Côté, président de l'OEAQ.
La gestion d'une copropriété est extrêmement complexe. Il faut notamment maîtriser certaines connaissances d'ordre légal et pratique pour bien faire les choses. « Que l'on pense à l'importance d'assurer le bâtiment à sa valeur à neuf, à la réévaluation de l'immeuble régulièrement, au fait d'obtenir une franchise d'assurance qui soit raisonnable, tout cela peut devenir assez complexe pour un administrateur qui n'a pas les compétences requises dans ce domaine», d'ajouter Richard Côté. Un gestionnaire se doit, dans les circonstances, d'agir comme un expert conseil pour guider une copropriété vers les bonnes avenues.
Pour cette raison, l'OEAQ entend "exercer son mandat de protection du public, en contribuant à la réflexion et à la mise en place de mesures visant à encadrer davantage les gestionnaires de copropriétés", concluent ses dirigeants.
Pour consulter les résultats du sondage, cliquez ici.
Montréal 6 février 2015