12 janvier - Les consommateurs ont intérêt à trouver le bon inspecteur préachat avant d'acquérir un condo. Mais voilà, comment s'y retrouver dans ce domaine, alors qu'il n'existe aucune balise claire au regard des prestations qu'ils doivent livrer? Cette situation ne date pas d'hier, déplore l'Association des consommateurs pour la qualité dans la construction (ACQC), qui réclame, depuis une quinzaine d'années déjà, un meilleur encadrement de la pratique.
« En matière d'inspection préachat, le marché est actuellement encombré par des personnes mal préparées et sans formation adéquate », affirmait Charles Tanguay, président de l’ACQC en 2000. Les aberrations constatées sur le terrain sont parfois étonnantes, comme l'a constaté pour sa part Guy Giasson, agent de communications à l’ACQC : « on a déjà vu des rapports d’inspection écrits à la main. À l’heure actuelle, tous ceux qui le veulent peuvent devenir inspecteur en bâtiments », affirme-t-il.
Cela dit, il ne faudrait pas mettre tout le monde dans le même panier. Un certain nombre d’inspecteurs préachat ont les compétences requises pour exercer leur métier. Il le faut, car leurs responsabilités sont énormes: ils doivent visiter un bâtiment, commenter l’état de ses composantes et dresser une liste des déficiences recensées. Néanmoins, les consommateurs ne devraient pas être exposés à l'incompétence et à l'incurie dans ce secteur d'activité, raison pour laquelle il est réellement temps de mettre fin à la récréation, conclut l’ACQC.
Les personnes intéressés pourront, si elles le désirent, lire un article plus complet sur le sujet dans le magazine Condoliaison.
Montréal 12 janvier 2015