19 novembre - Certains promoteurs louent les condos qu'ils construisent. Cela se produit, bien souvent, lorsqu'ils peinent à les vendre en raison d'une surconstruction. La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) confirme le phénomène: depuis 2011, les appartements en copropriété loués sont passés de 6 % à 10 % dans la région de Québec.
Toujours dans la Vieille-Capitale et ses environs, une autre tendance se dessine dans le domaine de la copropriété, à savoir les investisseurs qui achètent des condos pour les revendre à court terme. Selon l'hebdomadaire Québec Hebdo, environ 1,1 % des unités achetées entre 2012 et 2013 ont été vendues en moins de six mois. Ce pourcentage grimpe à 5 % en ce qui a trait aux appartements qui ont changé de main en moins d'un an.
Au total, en 2012, quelque 16 % des propriétaires de condos qui n'y vivent pas en permanence ont été recensés. Cette statistique englobe les investisseurs qui souhaitent revendre rapidement leur condo, ceux qui investissent à long terme ou louent leur appartement à une tierce partie, les personnes désireuses d'avoir un pied-à-terre ou une résidence secondaire, ainsi que les entreprises qui doivent loger temporairement des employés.
Élise Beauchesne, comptable professionnelle agréée (CPA, CA) et membre du conseil d'administration du RGCQ, rappelle qu'un syndicat de copropriétaires doit être vigilant à l'égard des locataires de sa copropriété. Certains ont tendance à ne pas respecter le règlement d'immeuble, soit parce que le copropriétaire investisseur ne le lui a pas opposé, soit parce les locataires en question sont tout simplemennt délinquants. Élise Beauchesne rappelle que les remettre à l'ordre, au besoin, n'est pas du ressort d'un conseil d'administration ni d'un gestionnaire de copropriété. Cette responsabilité revient bel et bien au copropriétaire investisseur.
Montréal 19 novembre 2014
Source: Québec Hebdo