Date de publication: 01/09/2014

Copropriétés locatives: une tendance?

16-copropriete-condo3 août - La stagnation relative du marché de la revente des condos se fait sentir depuis 2010. Cette situation s'explique par une surconstruction d'appartements en copropriété, ainsi que des règles d'emprunts hypothécaires resserrées, qui viennent réduire l'accès à la propriété aux premiers acheteurs.

Dans ce contexte où les promoteurs peinent à vendre leurs condos, la location représente une solution avantageuse qui permet un retour sur l'investissement. En fait, les condos excédentaires sont plus nombreux à être loués. Ceux qui ont été construits ces dernières années, à Montréal, le sont dans une proportion de 12 % (dont 22 % au centre-ville). Ottawa en comptabilise 24 % et Toronto, 26 %. Quant à Québec, environ 10 % des copropriétés sont destinés à la location. Cependant, le taux d'inoccupation avoisine les 6 %, soit plus du double que celui observé à Montréal. C'est ce qu'indique l'économiste principale au Mouvement Desjardins, Hélène Bégin, qui a menée une petite étude sur le sujet.

« Bien que le marché immobilier demeure globalement équilibré, celui des copropriétés est nettement en surplus dans les principales agglomérations du Québec", constate Hélène Bégin. Les maison et les copropriétés à vendre continuent d'augmenter en nombre, ce qui allonge les délais pour les écouler. Les vendeurs doivent donc faire preuve de souplesse. "Chez Desjardins, on estime que l'offre abondante, conjuguée à la faible demande, prolongera la période d’ajustement pendant toute l'année 2014. Une amélioration est cependant attendue dans le marché de la revente en 2015. Le nombre de transactions devrait alors augmenter d’environ 5 % l’an prochain, générant « la première véritable hausse depuis 2010 », écrit le quotidien Le Devoir.

Montréal 3 septembre 2014

Source: Le Devoir

 

 

 

 

Chez Desjardins, on estime que l’offre 

 

D’ici là, le nombre de mises en chantier aura baissé de 25 % depuis le rythme annuel de 2010. Sur le marché de la revente, le nombre de transactions aura diminué de 10 % depuis son niveau de 2010. Mais le prix moyen pondéré d’une propriété résidentielle sera tout de même, à la fin de 2014, de 11 % supérieur à celui d’il y a quatre ans.