Date de publication: 04/12/2013

Ne serait plus gestionnaire qui veut

201-syndicat-copropriete4 décembre - À l'instar du Québec, l'Ontario souhaite professionaliser ses gestionnaires de copropriétés, pour éviter les dérapages malheureux qui peuvent survenir dans leurs pratiques, par exemple la fraude.

Comme chez nous, certains syndicats de copropriétaires dans cette province ont été soulagés d'importantes sommes d'argent, gracieuseté de gestionnaires qui, en apparence, affichaient une intégrité exemplaire. Or, l'actuelle révision du Condominium Act prévoit des mesures draconiennes pour éradiquer ces comportements. À cet effet, les nouvelles mesures proposées auraient de quoi faire réfléchir quiconque voudrait devenir gestionnaire de copropriété.

Les recommandations suggérés sont détaillées et très articulées. Elles parlent d'emblée d'obliger les gestionnaires à obtenir une licence pour être en règle, moyennant plusieurs conditions, par exemple avoir réussi ses études secondaires, ne pas être en situation de faillite, payer une cotisation annuelle, détenir une assurance responsabilité professionnelle, accepter que les autorités policières vérifient si un candidat a un passé criminel, et passer un examen imposé par le Condominium Act.

En outre, les candidats devraient suivre les cours appropriés avant d'être accrédités gestionnaires, cumuler un minimum de deux années d'expérience dans ce domaine, observer un code de déontologie, être en mode formation continue et réussir un examen d'entrée. Il est également recommandé que le gouvernement ontarien, par la voie d'un délégué, assume la surveillance et la mise en place des nouvelles règles visant l'obtention d'une licence. Précisons que les actuels gestionnaires de copropriétés bénéficieraient de mesures d'atténuation, s'ils pratiquent leur métier depuis au moins dix ans.

Montréal, le 4 décembre 2013

Source: Condo Reporter