26 juin - Le Journal Les Affaires rapporte le cas d'un constructeur de condos aux prises avec des problèmes de solvabilité. Sa situation précaire a entraîné plusieurs copropriétaires dans la misère, eux qui s'attendaient à acheter une unité de copropriété pour y trouver le calme et la tranquillité.
Les mauvais scénarios vécus en copropriété ne font que miner la crédibilité de cette formule d'habitation, estiment plusieurs experts. Qu'à cela ne tienne, ils continuent de sévir, comme en fait foi la malencontreuse histoire des constructeurs de condos "Anthony" Thanh Phong Nguyen et Thanh Loan Tran, qui a fait des dizaines de victimes depuis quelques années. À titre d'exemple, des copropriétaires d'un projet bâclé ont ses créanciers aux trousses. Des sous-traitants perdront jusqu'à 60 % de leurs créances, tandis que des financiers sont actuellement devant le tribunal pour se faire rembourser.
Selon ce qu'a appris Les Affaires, au 1500 rue Poirier (dans l'arrondissement Saint-Laurent), trois copropriétaires du projet baptisé Espace Rouge se démènent pour éviter qu'un créancier ne saisisse leurs quatre uintés. De plus, un nombre élevée d'anomalies doivent y être réparés, car PLKJ, l'entreprise appartenant à "Anthony" Thanh Phong Nguyen, a "bâclé le projet". Actuellement, des réclamations auprès d'un plan de garantie totalisant 450 000 $ ont permis plusieurs corrections, lesquelles concernaient entre autres des problématiques liées à la plomberie, la ventilation, le chauffage, les ascenseurs et les planchers. Toujours selon Les Affaires, presque tous les occupants doivent se résigner à payer plusieurs milliers de dollars de dettes, gracieuseté de PLKJ, en raison d'hypothèques légales de construction.
Anthony Nguyen a éprouvé d'autres difficultés, notamment lorsque son projet de la Terrasse Élysée s'est effondré en 2011. L'assureur n'a pas voulu payer les réclamations exigées à Construction PLKJ, car d'après Les Affaires, la licence de son sous-traitant constructeur n'était pas en règle, et les plans structuraux n'avaient pas été signés par un professionnel autorisé. "Quand ça va mal, ça va mal", a tout bonnement déclaré Anthony Nguyen au Journal Les Affaires.
Montréal, le 26 juin 2013
Source: Les Affaires