8 avril - Le marché de la copropriété entre dans un cycle qui avantage les acheteurs, indique la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), alors que du côté des propriétés unifamiliales, les vendeurs tiennent encore le gros bout du bâton.
« Depuis quelques mois, les conditions de marché se détendent rapidement pour la copropriété », indique Patrick Juanéda, président du conseil d’administration de la CIGM. Au début de l'année 2012, le marché du condo était encore légèrement à l'avantage des vendeurs. "Après un court passage en territoire équilibré, ce segment bénéficie désormais aux acheteurs, et ce, tant sur l'île de Montréal qu'en banlieue », ajoute-t-il.
En mars 2013, le nombre de ventes dans la région métropolitaine de Montréal (RMR) "a diminué de 17 %", en comparaison de mars 2012. Au total, 4 435 ventes ont été enregistrées. Leur diminution dans le Grand Montréal a coïncidé avec l'entrée en vigueur, en juillet dernier, du dernier resserrement des règles d’emprunt hypothécaire.
"En mars 2013, toutes les catégories de propriété ont connu une baisse du nombre de transactions, par rapport au même mois l’an dernier. L’unifamiliale a enregistré une baisse de 15 %, la copropriété un recul de 18 % alors que le plex affichait une diminution de 24 %", ajoute la CIGM.
Les cinq grands secteurs de la RMR ont écopé (pour la "période comparée" de mars 2012 et mars 2013). "Vaudreuil-Soulanges accusait un recul de 36 %, Laval affichait une baisse de 23 % et l’île de Montréal une diminution de 20 %". La Rive-Nord et la Rive-Sud s'en sont le mieux tiré, avec des reculs respectifs de 9 % et 10 %. Précisons par ailleurs que dans l'ensemble de la RMR, le prix médian de la copropriété (222 000 $) a diminué de 1 %.
Montréal, le 8 avril 2013