21 novembre - La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a récemment livré son "Étude spéciale Copropriétés". Celle-ci brosse un tableau axé sur des statistiques, dont certaines indiquent une tendance lourde au sein de ce mode d'habitation collectif.
En ce qui a trait aux constructions, cette étude conclut que la "copropriété se répand aux quatre coins de la RMR de Montréal". Cependant, les terrains y sont de plus en plus chers, si bien que les promoteurs doivent désormais construire en hauteur pour rentabiliser leurs projets. Quant au profil des acheteurs, il est essentiellement constitué de jeunes ménages (moins de 35 ans) et de gens plus âgés (55 ans et plus).
En ce qui a trait aux ventes, "environ 50 % des copropriétés vendues en 2005 ont été revendues au moins une fois depuis". Cette proportion atteint 32 % pour l'unifamiliale. En 2011, le parc de la copropriété comptait 155 000 unités dans la RMR. Quelque 24 000 transactions y ont été comptabilisées, pour un total de 15 % de l'ensemble des condos. En comparaison, il y avait 650 000 maisons unifamiliales. De ce nombre, 34 000 transactions ont été conclues, pour un total de 5 %.
L'étude souligne, par ailleurs, que les reventes rapides de condos ont été peu nombreuses ces dernières années dans la RMR, mais que les inscriptions MLS sont en forte hausse. Somme toute, elle fait état d'une situation enviable pour la copropriété, qui devrait poursuivre son développement à un rythme soutenu dans les années à venir.
Montréal, le 21 novembre 2012