Le séisme survenu le 1er septembre 2024, d'une magnitude estimée à 4,6, avec un épicentre à Pierreville, a rappelé de façon frappante l’importance d’une couverture d’assurance adéquate pour les copropriétés en cas de tremblements de terre. Cet événement, ressenti de Québec à Montréal, a mis en lumière la vulnérabilité des copropriétés face aux risques sismiques, un danger souvent sous-estimé. Bien que les dommages aient été limités cette fois-ci, cela souligne la nécessité d’une meilleure préparation pour les futurs incidents sismiques. Il est essentiel de prendre en compte ces risques pour protéger les investissements des copropriétaires.
L’assurance tremblement de terre, d’hier à aujourd’hui
Le grand tremblement de terre de San Francisco en 1906 a marqué l’histoire de l’assurance. Cet événement dévastateur, qui a ravagé la ville, a mis en lumière l'importance de bien définir les couvertures d'assurance en cas de catastrophe naturelle. À cette époque, bien que les incendies causés par un tremblement de terre aient été en partie couverts, la plupart des contrats d'assurance comportaient des exclusions pour les mouvements de sol, laissant de nombreux sinistrés partiellement indemnisés. Aujourd’hui, une telle situation met en évidence la nécessité pour les syndicats de copropriétaires d’adopter une approche proactive en matière de gestion des risques.
Pourquoi une couverture d’assurance sismique est-elle indispensable pour les copropriétés ?
Les tremblements de terre, même de faible intensité, peuvent causer des dommages importants aux structures des bâtiments. Les polices d’assurance pour copropriétés ne couvrent généralement pas ces dommages, à moins qu’une protection spécifique ne soit souscrite. Or, au Québec, bien que les séismes soient moins fréquents que sur la côte ouest, la province est tout de même la deuxième zone sismique la plus active au Canada après la Colombie-Britannique.
Il est donc essentiel pour les syndicats de copropriétaires de s'assurer que leurs polices incluent une couverture contre les tremblements de terre. Cette protection, bien que coûteuse, est indispensable pour éviter des coûts prohibitifs en cas de sinistre majeur.
Conclusion
Le séisme du 1er septembre 2024 rappelle que, même si les tremblements de terre sont rares au Québec, ils représentent un risque réel pour les copropriétés. Les syndicats de copropriétaires doivent être vigilants et s’assurer que leurs immeubles sont bien protégés contre ces risques sismiques. Une gestion proactive et une couverture d’assurance appropriée sont essentielles pour la sécurité financière des copropriétaires.
Restez informés : Consultez régulièrement Condolegal.com pour des conseils d'experts sur la gestion des risques en copropriété et pour vous assurer que votre syndicat est bien préparé à faire face à toutes les éventualités.
