Date de publication: 25/09/2019

L’APCIQ réclame un meilleur accès à la propriété

25 septembre 2019 — Les termes hypothécaires échelonnés sur 30 ans devraient être réintroduits. Cela permettrait un meilleur étalement des remboursements sur un emprunt, et par le fait même une plus grande facilité d'accès à la propriété.

C’est ce que réclame l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) à nos politiciens fédéraux, à un mois des élections canadiennes. En fait, l’APCIQ presse les politiciens fédéraux d’assouplir les règles qui encadrent cet accès, rendu à peu près impossible pour les premiers acheteurs dans certains grands centres du pays.

Éviter la surchauffe

« Ce n’est pas encore inquiétant dans la grande région de Montréal, où c’est encore relativement abordable, mais on regarde le marché de très près, car on ne veut pas se retrouver dans une situation de surchauffe comme à Toronto et à Vancouver », explique Julie Saucier, présidente et chef de l’APCIQ. Cette association regroupe une coalition de 92 000 courtiers immobiliers partout au pays.

« Les futurs propriétaires mettent des années à amasser la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une maison, alors si les mensualités étaient plus basses, ce serait bénéfique, estime Mme Saucier. Aussi, le marché est bien différent de ce qu’il était lors de la crise de 2008, quand on a limité le terme des hypothèques à 25 ans; les taux d’intérêt sont beaucoup plus bas, et on remarque par ailleurs qu’il y a une plus forte demande, les milléniaux souhaitant déjà faire l’achat d’une maison, chose à laquelle on ne s’attendait pas. »

Rehausser le crédit d’impôt

En outre, les courtiers immobiliers espèrent voir le crédit d’impôt pour l’achat d’une nouvelle maison passer à 2 500 $. Il est bloqué à 750 $ depuis sa mise en place, en 2019, par le gouvernement conservateur de Stephen Harper. Enfin, la coalition veut que les réalités régionales soient mieux représentées, notamment en ce qui a trait au test de simulation de crise hypothécaire, qui n’a pas la même incidence selon que l’acheteur soit dans un grand centre ou dans une région rurale.

Montréal, 25 septembre 2019
Source : La Presse