Date de publication: 19/12/2017

Montréal attire davantage d’acheteurs étrangers en copropriété

19 décembre 2017 — Les condos achetés par des non-résidents, au pays, demeure négligeable dans 17 régions métropolitaines de recensement (RMR). Dans la majorité d’entre elles, les augmentations sont inférieures à 1 %. C’est ce que révèle un rapport intitulé Le Marché sous la loupe, Canada, diffusé aujourd’hui dans un rapport produit par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

La croissance est notamment demeurée stable en ce domaine à Toronto et Vancouver, alors que le phénomène est inverse à Montréal. Ce déplacement vers la métropole s’explique, peut-être, par l’instauration récente d’une taxe sur les logements achetés par des étrangers en Ontario et en Colombie-Britannique. Mais d’autres facteurs stimulent ces ventes en hausse, dont le prix des habitations relativement bas à Montréal, ainsi que la vigueur de l’économie, rapporte la SCHL.

Parmi les faits saillants qui émanent de ce rapport, on note qu’à Montréal, le nombre de condos acheté par des propriétaires non résidents est passé de 1,1 % en 2016, à 1,7 % en 2017. Le centre-ville de Montréal et l’Île-des-Sœurs sont les deux secteurs où la part de propriétaires non résidents a le plus augmenté.

À Toronto, le pourcentage des propriétaires non résidents s’élevait à 4,2 % dans les grandes copropriétés, alors qu’il était de 2,5 % dans l’ensemble des immeubles. À Vancouver, les pourcentages étaient de 3,3 % pour les grands immeubles, et de 2,2 % pour l’ensemble, tandis qu’à Montréal ils se chiffraient à 3,7 % et à 1,7 %, respectivement.

« La propriété étrangère n’est qu’un des facteurs qui influent sur le marché canadien de l’habitation. Les contraintes liées à l’offre de logements et de terrains, ainsi que les facteurs économiques et démographiques fondamentaux, qui alimentent la demande de logements, sont tout aussi importants », insiste la SCHL.

Précisons que la SCHL a commencé, en 2014, à recueillir des informations sur la proportion de copropriétés appartenant à des non-résidents, afin de combler des lacunes à ce chapitre dans le marché de l’habitation dans tout le pays.

Montréal, 19 décembre 2018