Date de publication: 22/04/2017

La copropriété, source de disputes

19 avril 2017 — Les chicanes entre voisins affectent des milliers de Québécois. Ce phénomène peut entraîner diverses conséquences, par exemple des tensions extrêmes entre les parties impliquées, mais aussi une dévaluation de la propriété concernée.

Ces disputes souvent puériles engendrent aussi des dépenses en recours judiciaires, une diminution considérable de la qualité de vie, un isolement et des guerres de clans.

En copropriété, ces querelles sont exacerbées par la promiscuité des lieux et les inévitables face-à-face avec le voisin mal-aimé. Pour plusieurs propriétaires ou copropriétaires, déménager représente la solution. Mais attention, advenant que le vendeur d’une propriété vive une situation problématique avec ses voisins, par exemple du bruit excessif, il devra en aviser l’acheteur.

« Dès qu’un courtier a connaissance d’un facteur qui pourrait défavorablement affecter un acheteur, il doit le lui mentionner après avoir fait ses vérifications diligentes. Le courtier consignera l’information dans la Déclaration du vendeur sur l’immeuble », fait savoir Marie-Ève Bellemare-Tessier, agente contenu et relations publiques à l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). De leur côté, les acheteurs ont la responsabilité de s’informer sur le voisinage.

La médiation entre voisins est une avenue à considérer pour régler un conflit. Cette approche coûte beaucoup moins cher qu’une procédure judiciaire, dont l’issue est incertaine et peut causer des dommages collatéraux considérables. La médiation pourrait non seulement permettre la résolution d’une mésentente, mais aussi atténuer les répercussions négatives qui s’ensuivraient. Il faut savoir qu’après la tempête, les deux parties doivent bien souvent continuer à cohabiter dans le même immeuble.

Montréal, 19 avril 2017
Source : La Presse et François G. Cellier, rédacteur pour Condolegal.com.