Date de publication: 10/01/2017

Déneiger son toit avec méthode

10 janvier 2017 — En cette période hivernale où le pelletage est de rigueur, déneiger une toiture requiert des précautions à prendre. Tout syndicat de copropriétaires devrait requérir les services d’une entreprise aguerrie en cette matière, car le déneigement d’une toiture plate comporte (elle aussi) des risques d’accident.

Certains administrateurs ne réalisent pas à quel point l'exercice peut être périlleux. Ils s’en remettent à des amateurs afin d’épargner de l’argent. Une entreprise digne de ce nom "circonscrira la zone où déverser la neige. Cette zone aura été préalablement interdite d’accès au public", nous dit la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Par ailleurs, les opérations de déneigement doivent être protégées par un garde-corps situé en bordure du toit. On délimitera aussi une zone tampon mesurant deux mètres qui ceinturera le toit, et où la neige ne sera pas enlevée. Elle prendra la forme d’un grand U, dont la largeur atteindra 2,5 mètres.

La CNESST rappelle « qu’il faut pelleter le plus vite possible après une précipitation abondante de neige ». On doit aussi la retirer lorsqu'elle atteint 70 centimètres d'épaisseur. Nul besoin d’enlever toute la neige. Il peut en rester jusqu’à 15 centimètres sans que cela pose problème. 

La CNESST souligne, en terminant, que la meilleure manière d’éviter les chutes se résume à ne pas aller soi-même sur un toit. Mieux vaut laisser les experts faire le travail, afin de limiter les risques de blessures graves que l’on ne souhaite à personne.

Pour en savoir plus à propos du déneigment des toitures, cliquer sur cet hyperlien.

Montréal, 10 janvier 2017
Photo: Courtoisie CNESST