13 août - Malgré les apparences d'instabilité qu'affiche parfois la copropriété dans plusieurs grandes villes canadienes, dont Montréal, Québec et Toronto, cette formule d'habitation collective est résolument là pour rester. Mieux encore, elle est appelée à progresser au cours des prochaines années. C'est ce qu'indique la Note de conjoncture - Copropriétés Été 2014, commandée chaque année par Genworth Canada au Conference Board du Canada.
"Même s'il persiste des poches de risque élevé à Toronto et Vancouver, un ralentissement à grande échelle de la copropriété est improbable", affirme Genworth Canada, qui réfère à ladite Note de conjoncture pour appuyer ses dires. Trois raisons principales militent en faveur d'une stabilité de la copropriété au pays: une croissance continue de l'immigration; des "pressions" accrues sur les populations pour qu'elles migrent dans les grands centres, sans oublier les Baby boomers, qui sont de plus en plus nombreux à troquer la maison unifamiliale pour un condo.
"Malgré des hausses de prix modestes prévues (au cours des deux prochaines années) dans les huit villes qui sont à l'étude dans ce rapport, les augmentations de revenus moyens des ménages contribueront à maintenir les prêts hypothécaires à des taux abordables", peut-on y lire. Et malgré les fluctuations remarquées au chapitre des ventes et des inscriptions, "on prévoit que les marchés seront équilibrés partout au Canada, favorisant légèrement les acheteurs d'Ottawa, de Montréal et de Québec".
Dans la métropole du Québec, soit Montréal, "on estime que la revente des copropriétés déclinera en 2014, avant de remonter en 2015, alors que la hausse des stocks de copropriétés neuves invendues ralentira le rythme de la construction". Quant à la Vieille-Capitale (Québec) "l'économie de plus en plus solide y stabilisera les ventes de copropriétés existantes, en 2014. Ces ventes augmenteront en 2015, tandis que les mises en chantier devraient décliner pour la deuxième année consécutive en 2014. Toutefois, le faible nombre d'appartements neufs invendus devrait encourager les constructeurs à regagner le marché en 2015", de dire le rapport, qui conclut "qu'un atterissage en douceur est encore possible pour le marché canadien de la copropriété".
Rappelons que la Note de conjoncture des copropriétés examine un vaste éventail de statistiques sur les copropriétés, en plus d'offrir une analyse approfondie des tendances du marché des copropriétés à Québec, Montréal, Ottawa, Toronto, Calgary, Edmonton, Vancouver et Victoria.
Montréal 13 août 2014
