Date de publication: 27/09/2010

usage abusif du papier

copropriete-administrateur-30.jpg27 septembre - Les copropriétés françaises économiseraient en charges si elles utilisaient moins de papier, estime le syndic d’immeuble Loiselet et Daigremont. Ce dernier envoie annuellement à ses 100 000 clients environ 15 millions de pages, ce qui représente quelques 30 tonnes de papier. Économiser cette ressource « ferait non seulement du bien à la planète, mais également au portefeuille », précise le site d’information maisonapart.com. Pour cette raison, Loiselet et Daigremont a récemment demandé aux pouvoirs publics la permission, lorsque les copropriétaires sont d’accord, d’utiliser des documents numériques pour assurer la correspondance avec ses copropriétaires.

Au chapitre des communications en copropriété, la loi française stipule une série d’obligations. À titre d’exemple, les notifications et mises en demeure doivent être faites par lettre recommandée, et ce, avec demande d’avis de réception ou par télécopie avec récépissé. Elle exige également que pour l’exécution du budget prévisionnel, le syndic s’adresse à chaque copropriétaire par lettre simple.

Une enquête interne menée auprès de 39 copropriétés desservies par ce syndic, en Île de France, révèle d’intéressantes données sur la question. Les 1681 copropriétaires qui y ont répondu reçoivent, chacun, 125 pages en moyenne annuellement. Par conséquent, sans exiger l’obligation d’opter exclusivement pour la communication électronique, Loiselet et Daigremont en ferait usage si elle faisait l’unanimité au sein d’un immeuble. Ce syndic rappelle, en outre, que « 54% des répondants à l’enquête se sont dits favorables à l’envoi numérique de ce type de documents ». Soulignons qu'au Québec, le papier est aussi le principal support de communication utilisé en copropriété, bien que certains administrateurs correspondent également via l'informatique avec leurs copropriétaires.

Montréal, le 27 septembre 2010

Source : maisonapart.com

Syndic d’immeuble : il s’agit de l’équivalent, au Québec, d’une firme de gestionnaires d’immeubles ou de copropriétés.